Après avoir repris le concept d’une allemande dont il commercialisait les produits, Charles Burke décide de se lancer dans la production de maroquinerie à base de chambres à air recyclées. Il apporte un nouveau défi à cela : faire du made in France. Ainsi, toute la fabrication se trouve dans la région de Bordeaux.
C’est en 2014 que toute la famille se réunit autour du projet : son fils Steven se charge de la communication, sa fille Jennie pense et dessine les différents modèles tandis que sa femme Michèle dirige l’atelier de couture. Charles, quant à lui, développe un réseau de récupération de chambres à air. Il réussit notamment à nouer un partenariat avec Décathlon Sud-Ouest, lui permettant de récupérer 7000 chambres à air par an. Une démarche écologique sachant que les chambres à air usées se font généralement incinérer.
Les chambres à air sont fabriquées à partir de caoutchouc, qui est une transformation du latex secrété par l’hévéa, surnommé « l’arbre à caoutchouc ». Les chambres à air ont tendance à s’entasser dans les greniers et les arrière-boutiques, puis terminent incinérées. Grâce au recyclage de celles-ci, Fantome propose des sacs, des pochettes, ou encore des trousses …
Le processus de fabrication respecte l’environnement. Fantome refuse l’utilisation de colle : en effet, elle contribue à l’épuisement de ressources naturelles rares ou non renouvelables et génère des polluants. Certains composants des colles sont issus de pétrole, mais aussi de matière animale (déchets d’os, nerfs, cartilage, peau, arêtes), ce qui est très énergivore. Ainsi, Fantome réduit son empreinte carbone en travaillant avec des artisans et fournisseurs proches géographique. De plus, la marque se rapproche autant que possible d’un modèle Zéro Déchet.
Le but de Fantome, c’est de proposer des produits durables et solides. Après avoir nettoyé les chambres à air avec l’aide de nettoyants écologiques certifiés Ecocert, elles subissent des contrôles de qualité afin de mettre à l’écart les plus fragiles.